La 2e édition du concours des Trophées de l’architecture Vivons Bois est maintenant lancée ! Le concours des Trophées de l’architecture Vivons Bois a pour but de promouvoir des réalisations bois portées par des architectes de toute la France. Tous les architectes peuvent participer.

Vous trouverez en téléchargement le règlement et le dossier de candidature à retourner avant le 12 août 2011.


3 catégories :

  1. – maison individuelle,
  2. – extension/surélévation,
  3. – habitat groupé/habitat collectif.

Toutes les candidatures seront :

  1. – éditées dans un livre numérique diffusé gratuitement via Internet ;
  2. – présentées lors du salon Vivons Bois ;
  3. – diffusée dans la presse.

3 dotations (une par catégorie) :

  • – un week-end (deux nuits) pour deux personnes avec petit déjeuner à l’hôtel Régent, grand hôtel 5 étoiles de Bordeaux, avec accès au spa ;
    www.ghbordeaux.com
  • – un week-end (deux nuits) pour deux personnes avec petit déjeuner à l’hôtel 4 étoiles Golf du Médoc Hôtel et Spa (dans le Médoc) avec visite et dégustation d’un grand cru classé, et accès au spa.
    www.hotel-golf-du-medoc.com
  • – un week-end (deux nuits) pour deux personnes avec petit déjeuner en hôtel 4 étoiles dans la station de ski espagnole Baqueira Beret + remontées mécaniques ;
    www.baqueira.es

Le palmarès 2011 du concours sera révélé lors du salon Vivons Bois à Bordeaux (du 04 au 07 novembre 2011) et sera diffusé dans la presse.

Bonne chance à tous !

WoodGuard® Color Professionnel fabriqué en France par Guard Industrie vient d’être testé et approuvé par le FCBA (Institut technologique Forêt, Cellulose, Bois-Construction, Ameublement) qui fait référence en Europe.
Il a été appliqué à la brosse en deux couches sur support Sapin Epicéa, et testé selon la norme NF EN 927-6. Après 4032 heures de tests de vieillissement artificiel, le FCBA a constaté qu’il ne farine pas, ne cloque pas, ne craquèle pas, ne s’écaille pas et que la variation de couleur du bois est limitée. Le bois n’a ni blanchi ni grisaillé et s’est légèrement assombri.
Il s’affirme ainsi comme la solution la plus efficace du marché pour la finition et la décoration du bois.
Une protection totale et durable du bois
C’est un produit très innovant constitué de résines fluorées d’acryliques et de pigments minéraux en solution aqueuse. Il est destiné à protéger le bois du vieillissement, des UV, de l’eau, des taches et de la pollution.
Il possède une durabilité exceptionnelle de plus de 4032 heures (soit plus de 10 ans) ce qui justifie le fait qu’il soit assorti d’une garantie de 10 ans donnée par la compagnie d’assurance AXA à tous les Applicateurs et Industriels Agréés formés par Guard Industrie.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
C’ est un produit écologique respectueux de l’Homme et de l’Environnement. Il est formulé en phase aqueuse, sans solvants pétroliers et biodégradable à 90%.

www.guardindustrie.com

 

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À 1 200 m d’altitude, la maison est implantée sur le versant ensoleillé de la haute vallée du Champsaur. Le terrain est très en pente, mais il offre une vue remarquable sur les sommets alentour dont certains culminent à 2 500 m. Le projet d’habitation est confié à l’architecte Romuald Marlin. Depuis plus de 29 ans, ce spécialiste de la maison bois, bioclimatique et économe en énergie, compose avec le territoire des Hautes-Alpes.

 

auteur : Laurence Reudes – photos : Patrick Blanc

Christian et Dominique ont découvert la région, il y a plusieurs années. À l’aube de leur retraite, ces Parisiens ont tourné le dos à la capitale pour s’installer au plus près de la nature, dans un environnement à la fois rude et majestueux. Leur maison, ils l’ont voulue respectueuse de cette nature, insérée dans le paysage. Leur démarche les a menés vers une construction bois, tout naturellement.
L’étude de terrain met au jour une moraine glacière. Une configuration qui nécessite d’asseoir l’habitation sur un radier, puis de couler un coffrage de béton afin d’affranchir la maison de la pente à 15 %. Ce sous-sol, de 90 m2 de surface, va se révéler bien pratique pour abriter garage, atelier technique et silo à pellets. La structure du volume habité est en bois d’épicéa et lamellé-collé de douglas (issu du centre de la France), et revêtue d’un bardage de mélèze. Elle repose sur la dalle béton/couvercle du coffrage et se poursuit, en rez-de-chaussée, par une terrasse de mélèze sur pilotis fondés.
De forme rectangulaire au nord avec une belle longueur de 12,60 m sur deux largeurs de 6,10 m, l’habitation gagne en originalité sur la façade sud, avec une longueur aux angles brisés. Ainsi, comme ramassée sur elle-même, plus compacte, la maison gagne en efficacité thermique.
La fibre de bois croisée dans les murs peut être décomposée en 1 couche de fibre souple par-dessus laquelle sont posés des panneaux de fibre. Comme il n’est pas possible de peindre ou de coller du papier peint dessus, les panneaux ont été recouverts d’un enduit en pigments d’argile traité mêlé à de la paille. D’où un confort supplémentaire et une esthétique très réussie aux yeux des propriétaires. Le plafond en épicéa sert, à l’étage, de support à une chape allégée sur lequel est posé un parquet flottant.

 

À l’étage, côté bureau/espace de loisirs, une porte-fenêtre équipée d’un garde-corps en barreaux de bois, et épaulée de fenêtres trapèze fixes, plonge la pièce dans la lumière, et dans le paysage.

Dans cette chambre de 22 m2 sous les toits, la lumière pénètre de partout.

Au rez-de-chaussée, la cuisine orientée à l’est se prolonge par une pièce à vivre de beau volume (43 m2). À l’ouest, derrière une cloison de rangements, la chambre du couple jouxte une salle d’eau de 7 m2. L’étage est réparti entre deux chambres avec salle de bains et sanitaire et un bureau spacieux. Originalité due à la forme de la toiture à facettes et pans coupés : toutes les pièces sont des triangles plus ou moins parfaits. “L’eau chaude est fournie par un chauffe-eau solaire individuel dont les deux capteurs sont installés, au sud, au pied de la maison.”

L’architecte a joué sur l’exploitation naturelle des rayons du soleil comme source de lumière et comme apport de chaleur : c’est ainsi qu’il a installé tout un pan de baies vitrées sur la façade sud, et derrière la baie centrale la plus longue, un mur capteur en trois parties. Composés de moellons en aggloméré de ciment remplis de béton de chaux, d’une lame de quelques centimètres d’air et du triple vitrage à faible émissivité de la baie vitrée, ces murs de 30 cm d’épaisseur sur 1,20 m de hauteur emmagasinent la chaleur solaire pendant la journée puis la restituent en soirée, lors du déphasage. Les propriétaires ont choisi d’y associer une chaudière à pellets. Elle alimente les radiateurs à eau placés dans le plancher de l’étage (résultat : des économies substancielles car elle assure le chauffage de la maison + le complément eau chaude sanitaire quand il n’y a pas assez de soleil pour le prix d’une tonne de pellets par an, soit 213 euros). En été, des avant-toits et des brise-soleil, recouverts d’une végétation à feuilles caduques, apportent ombre et fraîcheur aux terrasses gorgées de soleil.
Toutes les ouvertures sont en triple vitrage. Associées à l’isolation en fibre de bois avec 250 mm en couches croisées dans les murs, et 400 mm de la même manière sous toiture, elles offrent un confort thermique particulièrement agréable.
Au terme des trois premières années d’occupation des lieux, l’habitation s’est révélée particulièrement économe en énergie en ne consommant pas plus de 40 kWh/m2 par an.

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Les forestiers privés adressent 1 000 arbres aux parlementaires

Paris, le 22 juin 2011La Fédération des Forestiers Privés de France a remis ce matin, 1000 plants de chêne aux parlementaires, au Premier ministre ainsi qu’aux membres du gouvernement concernés. En cette « année internationale des forêts », cette opération baptisée « L’arbre qui montre la forêt » vise à sensibiliser les décideurs et l’opinion à l’avenir menacé de la forêt française, et à celui de la filière bois qui représente plus d’emplois que le secteur automobile.

Chaque parlementaire a reçu ce matin un jeune plant de chêne accompagné d’un message de la Fédération des Forestiers Privés. Henri PLAUCHE GILLON, son président, les invite à planter cet arbre, symbole de leur soutien aux forestiers privés, comme l’a fait le Président de la République lors de sa visite auprès de la filière forêt-bois à Egletons, en Corrèze, le 28 avril dernier. Au-delà de cet acte symbolique, les forestiers privés veulent alerter et mobiliser les décideurs : la forêt française ne se renouvelle plus, et les engagements d’aujourd’hui conditionneront la forêt de demain.

La forêt française ne se renouvelle plus

Les 3,5 millions de propriétaires forestiers privés qui gèrent 75% de la forêt française ne sont pas en capacité d’investir massivement pour replanter et gérer durablement la ressource, car les cours des bois stagnent. Planter, protéger, entretenir une plantation, créer et entretenir des voies d’accès, représentent des investissements importants à très long terme, pour une rentabilité sur 25 ans qui s’établit en moyenne annuelle à 1,2%, soit moins que l’inflation. Or, seuls 20% des forestiers interrogés estiment tirer des revenus de leur forêt*.

Une ressource sous exploitée

On ne récolte que 60% de l’accroissement naturel des forêts chaque année. Les 40% restant vieillissent sur pied et se fragilisent. Les revenus obtenus ne permettent pas une récolte pourtant nécessaire. L’ensemble de la filière bois s’en trouve pénalisé, et la balance commerciale française des produits issus du bois est aujourd’hui déficitaire de 6 milliards d’euros.

www.foretpriveefrancaise.com

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Le plus haut chantier d’Europe pour le nouveau refuge du Goûter reprend début Juin.
Perché à 3 835 m d’altitude sur la voie d’accès au Mont Blanc, le nouveau refuge du Goûter est un bâtiment écologique, technologique avec une autonomie optimale. Il appartient à une nouvelle génération de bâtiments intégrant des technologies énergétiques de pointe (capteurs solaires, photovoltaïques et thermiques, fondoir à neige, traitement des eaux usées…) et des cibles de haute qualité environnementales (HQE) pour assurer une parfaite autonomie énergétique. Son architecture ovoïde surprenante est conçue pour s’intégrer sur un plan esthétique et technique à toutes les contraintes climatiques d’un environnement où les vents moyens avoisinent les 240 km/h. Ce refuge unique au monde ouvrira ses portes en juillet 2012.
Suspendu depuis le 13 octobre 2010, en raison des conditions climatiques hivernales, le chantier du nouveau Refuge du Goûter va reprendre le 4 juin prochain, dés que la phase de déneigement aura été réalisée. De juin à octobre 2011, les équipes auront pour mission de construire les quatre niveaux de la structure bois, préparée en vallée chez les charpentiers, poser l’enveloppe et la vêture inox afin de mettre le bâtiment hors d’eau et hors d’air. Le timing est très précis car un tel chantier à 3 835 m d’altitude impose des contraintes de temps et de météo.
Raymond Courtial, Vice-Président à la FFCAM (CAF) en charge du patrimoine bâti et du projet : « Sur un tel chantier comme en montagne en général, il faut apprendre à être humble : tenir compte des aléas climatiques, résister au froid avec des -15°C certains matins, aux rafales de vent qui peuvent dépasser les 250 km/h, ainsi qu’à la neige qui nous ralentit».

Calendrier du chantier.

23 Mai : déneigement du chantier
15 Juin : pose des premiers éléments bois puis de la vêture inox.
4 Juin : réouverture du chantier.
Fin Octobre 2011 : bâtiment hors d’eau, hors d’air.

Ce chantier exceptionnel par sa situation, son altitude et par la nature du bâtiment représente un investissement de plus de 6,5 millions d’euros financés en grande partie par le CAF.
Le nouveau refuge du Goûter est avant tout au service de l’alpinisme pour accueillir au mieux les alpinistes du monde entier. Il offre à chacun une idée positive et valorisante de la montagne et de l’alpinisme. Ses qualités environnementales exceptionnelles sont la première étape d’une réflexion pour préserver la montagne et qui engagent tous les acteurs : amateurs, professionnels, communes et collectivités du massif du Mont Blanc.
Le Club Alpin Français a pour mission d’intérêt général, l’entretien et la gestion de plus de 100 refuges en France. Chaque année, les refuges du Club Alpin français hébergent ou accueillent plus de 1 million de personnes. Le Club alpin français, fort de ses 82 000 adhérents et de ses 290 Clubs répartis dans toute la France, a aussi pour mission de favoriser la découverte et la pratique de la montagne pour tous les publics et en particulier pour les jeunes.

www.refugedugouter.fr

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Mont-Blanc : refuge structure bois pour 2012


Le poêle à accumulation est un âtre fabriqué en céramique ou en pierre naturelle. L’énergie ou la chaleur dégagée par la combustion du bois est absorbée par le noyau d’accumulation en céramique. Après la combustion du bois, ce noyau – dans sa fonction d’échangeur de chaleur – restitue pendant une période prolongée à l’environnement l’énergie accumulée par sa surface sous la forme d’une chaleur rayonnante bien dosée.

Les poêles à accumulation doivent être conformes selon la norme très stricte DIN EN 15250. Par définition, un poêle à feu continu n’est pas un poêle à accumulation.

Grâce à un système de combustion descendante et un accumulateur de chaleur en céramique à haut rendement, les poêles à accumulateur Tonwerk n’ont besoin d’être alimentés qu’avec une seule fournée de bois pour ensuite libérer toute sa puissance, vous évitant ainsi de l’alimenter constamment.

www.tonwerk-ag.com

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Le salon Maison Bois est le premier et le plus important salon français sur la construction, la rénovation, le chauffage et l’isolation bois. Il accueille toute la filière, présente l’offre de produits et de techniques d’éco-construction la plus complète. Il est un lieu de découverte et un lieu de décision : avec plus de 300 exposants et près de 25 000 visiteurs, l’édition 2011 sera de nouveau le plus court circuit pour accéder à l’actualité de la maison bois et du bois dans la maison.
Il s’organisera autour des 4 thèmes : Construire, Rénover, Aménager, Isoler/Se chauffer, avec cette année un nouvel espace ?Bois & Lumière?.

2011 Année internationale des forêts
L’assemblée générale des Nations unies a déclaré 2011 Année internationale des forêts. L’objectif est ambitieux : sensibiliser l’opinion publique sur l’importance de la forêt pour l’équilibre de notre planète, valoriser l’ensemble des métiers de la filière bois et encourager l’utilisation
de ce matériau renouvelable dans le cadre d’une gestion durable des forêts. En France, de nombreuses manifestations et expositions accompagnent cette initiative internationale, avec notamment la campagne de communication pilotée par France Bois Forêt sur le thème ?Merci la Forêt !?.
Le Salon Maison Bois, organisé par Atlanbois ? association interprofessionnelle de la filière forêt bois ? et Angers Expo Congrès, accueille depuis plusieurs éditions un espace consacré à la forêt et à l’ensemble des métiers de la filière forêt bois. Le Salon Maison Bois s’associe donc naturellement et pleinement à cette campagne, avec un espace dédié à l’Année internationale des forêts, pour qu’ensemble nous puissions dire ?Merci la Forêt !?.

www.salon-maison-bois.com



Aujourd’hui dès l’aube? ou plutôt aux alentours de 9h30, les Lyonnais matinaux ont vu glisser au fil des eaux de la Saône, un défilé de verdure des plus surprenant !
Nos trois péniches favorites, « Ro-gi », « Apis » et « Coluche », sont venues s’amarrer sur le Quai des Célestins après une longue croisière de deux semaines sur le réseau fluvial VNF. Elles déversent à cette heure des flots de jeunes arbres qui vont habiller notre place Bellecour impatiente !
Les Transports Michaud et leurs mariniers ont mené les trois péniches depuis Dammarie-lès-Lys, et permettent ainsi à l’événement Nature Capitale de voir le jour à Lyon?
Une performance qui met à l’honneur la logistique par transport fluvial, et minimise ainsi le bilan carbone de l’opération Nature Capitale.
www.naturecapitale.com



10 juin 2011 – Lors de leur assemblée générale annuelle le 8 juin, en l’absence du Ministre de l’Agriculture, les Forestiers Privés de France ont insisté sur les graves menaces qui pèsent sur le renouvellement de la forêt française. En écho aux initiatives qu’ils ont eux-mêmes prises, ils appellent les pouvoirs publics à agir rapidement et à tenir leurs engagements.
En clôture d’une table-ronde sur les enjeux du renouvellement de la forêt française, le Ministre de l’agriculture s’est exprimé dans un message vidéo. Il s’est personnellement engagé à mener une réforme fiscale qui garantisse l’attractivité de l’investissement forestier. Il s’est également prononcé en faveur de l’attribution à la forêt française d’une partie des certificats d’émission de carbone, qui seront mis en place d’ici 2013,  afin de pérenniser les ressources financières forestières.
Nicolas SARKOZY avait déjà demandé en avril que des mesures allant dans ce sens soient prises par le Gouvernement d’ici la fin de l’année. A ce jour, aucun calendrier de travail n’a été arrêté au niveau interministériel et les forestiers n’ont pas été sollicités.
Ces deux engagements font pourtant écho aux attentes des forestiers qui souhaitent la création d’un fonds d’investissement dédié au renouvellement de la forêt destiné à reprendre les attributions du Fonds Forestier National qui, des années 1950 à 1999 a permis notamment de reboiser plus de 2 millions d’hectares et de construire plus de 52 000 km de routes forestières.
« La France a besoin d’une politique forestière ambitieuse, sur le long terme, à la hauteur de l’extraordinaire potentiel forestier du pays et de notre engagement quotidien. Le renouvellement de la forêt exige une stabilité législative et réglementaire dont seuls les Ministres et les parlementaires peuvent être les garants. La balle est désormais dans leur camp pour sauver la forêt française d’une mort lente et programmée », rappelle Henri PLAUCHE GILLON, président des Forestiers privés de France.
« Assez de promesses politiques. Nous avons pris des initiatives, notamment pour encourager l’investissement des forestiers privés dans l’industrie de transformation du bois? Depuis la LMA en 2010, on se joue de nous, alors même que la filière bois représente plus d’emplois que la filière automobile. », regrette Luc BOUVAREL, Directeur général des Forestiers Privés de France.
www.foretpriveefrancaise.com

L’isolation d’une maison bois entre montants d’ossature, entre chevrons et pannes, en cloisons, planchers ou solivage, peut être réalisée en fibre de bois. Des panneaux semi-rigides faciles à manipuler, qui ne se tassent pas, qui contribuent au confort d’été et d’hiver de la maison par un déphasage thermique optimal et surtout qui portent cette touche écologique qui fait toute la différence.

Les panneaux de fibre de bois semi-rigides sont constitués de 3 éléments : la fibre de bois, le liant et un produit destiné à ignifuger le bois : le phosphate d’ammonium. Le liant peut être un produit de synthèse ou un produit végétal. Enfin la fibre de bois provient le plus souvent, sous la forme de plaquettes, des scieries situées à proximité de l’usine du fabricant.Petit historique. Si la technologie était connue depuis les années 1920, c’est en 1948 en France que sont apparus des panneaux de bois rigides très minces (10 à 20 mm) destinés à une isolation des murs et des planchers essentiellement acoustique. Puis arrive le panneau en fibre de bois bitumineux en façade et toiture. Les isolants en fibre de bois rigide sont apparus dans les années 1970. Ce n’est que dans les années 1990 que sont arrivés sur le marché les panneaux en fibre de bois semi-rigides pour l’isolation thermique et acoustique.

Fibre de bois Laine vs de bois

On emploie souvent le terme fibre de bois pour laine de bois et inversement, à tort. Les produits manufacturés en laine de bois doivent être conformes à la norme européenne EN 13168. Ceux en fibre de bois respectent la norme EN 13171. La laine de bois est généralement un matériau composite constitué de copeaux gros et plats issus du rabotage du bois liés par un agent minéral type ciment et chaux. Elle est utilisée en couche mince, souvent en parement d’un autre produit. Le Fibralith de Knauf est un bon exemple, il permet d’obtenir un parement rigide avec aspect naturel.

La fibre de bois est composée de plaquettes de bois issues du broyage du bois en scieries. Le process de fabrication des panneaux en fibres de bois diffère selon que le panneau est rigide ou semi-rigide. Pour obtenir un panneau rigide très dense, la chaleur et l’humidité suffisent, grâce à la lignine du bois, à coller les fibres de bois, c’est le même procédé de fabrication pour les panneaux de liège expansé pur. Tandis que pour obtenir un panneau semi-rigide, de densité voisine de 50 kg/m3, les plaquettes devront être défibrés et un liant devra être ajouté

Fabrication d’un panneau semi-rigide en fibre de bois

À partir des chablis, des dosses et des bois d’éclaircis, la scierie fournit les plaquettes. Dans l’usine du fabricant, les plaquettes sont défibrées mécaniquement en passant par des disques mécaniques qui vont dissocier le bois pour le transformer en fibres. La bonne maîtrise du défibrage induira la meilleure longueur des fibres. De la vapeur d’eau est injectée avant et pendant le défibrage pour ramollir le bois et faciliter l’action mécanique.

Ensuite les fibres de bois sont transportées dans des silos intermédiaires. Sont incorporés l’additif retardateur de flammes et le liant. Les fibres sont déposées sur un tapis pour constituer un matelas fibreux.La qualité de l’outil est majeure car c’est lui qui va donner aux fibres leur organisation. Il faut qu’elle soit la plus tridimensionnelle possible. Cela améliore la cohésion des fibres entre elles et augmente la résistance à la compression. Un coup d’oeil sur le chant du panneau vous permettra de voir si les fibres sont plutôt réparties de façon tridimensionnelle (c’est l’idéal) ou par strates (ce n’est pas l’idéal car les différentes couches pourront se défaire).
Un pressage léger par calandrage, sur le principe du laminoir, écrase la fibre pour amener le panneau à son épaisseur.
Enfin, un léger chauffage est appliqué pour que le liant fonde puis colle le bois en se refroidissant progressivement lorsque la température est abaissée.

Confort de pose

Les panneaux de fibres de bois souples sont autoportants, c’est-à-dire qu’une fois qu’un est placé, vous pouvez placer le suivant sans que le précédent ne tombe. Ce confort de pose est un véritable atout pour la fibre de bois.

Frédéric Goudal

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