Activité en construction bois

    • Ancienneté sur le marché : 10 ans (valeur médiane*)
    • Zone géographique d’intervention : le département
  • Systèmes constructifs mis en ?uvre :
    1. Ossature bois
    1. Poteaux poutres

 

  1. Bois massif empilé
    • Nombre moyen de mise en ?uvre : 2
    • Conception technique : 56% des entreprises disposent d’un bureau d’études intégré
  • Provenance des bois mixtes :
    1. 56% bois français
  1. 44% bois étrangers
  • Nombre moyen de réalisations par an :
    1. 8 maisons individuelles
  1. 6 extensions- surélévations

 

Chiffre d’affaire

Le chiffre d’affaire moyen par entreprise : 1 580 000 ? HT
Le chiffre d’affaire en construction bois : 811 000 ? HT (soit 51%)

Répartition par marché

Entretien et rénovation : 21%
Construction neuve : 79%

Les salariés

CA moyen par salarié : 122 100 ? HT
Effectif salarié moyen : 13 salariés

Pour en savoir plus sur l’enquête du FBF, rendez-vous sur l’article « Étude chiffrée sur la construction bois en France ».

*  La valeur médiane désigne la valeur qui partage l’ensemble des données en deux parties égales.

L’étude du cabinet Alcimed Prospective sur le marché actuel des nouveaux produits issus du bois et des évolutions à échéance 2020, parue en février 2012, a posé un regard très lucide sur le bois construction. Extraits.

C’est un marché dynamique, reposant sur un tissu d’entreprises atomisé et essentiellement composé de TPE/PME positionnées sur leurs marchés locaux.

Bien qu’en position de challenger par rapport à la maçonnerie et au métal, l’utilisation du bois en construction a augmenté de 40 % de 2003 à 2006, contre 20 % pour la construction en général. Ce dynamisme a profité au secteur des charpentes, et dans une moindre mesure au secteur des panneaux construction et à la menuiserie, avec une augmentation des quantités produites de 10 %. Les cinq catégories majeures de produits sont les suivantes : couverture et structure de l’habitat, ouverture et agencement, revêtement de sol et mur, revêtement extérieur et aménagement extérieur.

Marché actuel des nouveaux produits issus du bois et évolution

Le bois construction est un secteur atomisé regroupant plus de 2 000 producteurs de taille variable, avec un poids économique fort des PME/TPE qui représentent plus de 90 % des acteurs. Le marché se traduit ainsi par une dualité avec un nombre réduit d’acteurs de dimension industrielle produisant des habitations résidentielles à ossature bois, principalement pour des primo-accédants, et une multitude de PME/TPE positionnées sur des marchés locaux, principalement dans le cadre de la construction de maisons d’exception pour des secundo-accédants.
La multiplicité des acteurs sur le marché est un point noir en termes d’industrialisation et de propositions d’offres. Notons néanmoins que l’on observe depuis peu l’arrivée d’acteurs d’envergure non issus du bois, tels que Bénéteau ou Bouygues Immobilier, bénéfiques à la structuration du marché, notamment en termes d’industrialisation. Il est également caractérisé par une chaîne de valeur complexe qui comprend les prescripteurs (architectes, bureaux d’étude, maîtrise d’?uvre), les concepteurs, fabricants et commerçants des maisons ainsi que les commerçants du bois.

Cet essor est d’origine règlementaire et poussé par une demande croissante, mais un manque d’encadrement règlementaire propre limite son amplitude.
Le dispositif d’accompagnement fixant les objectifs à atteindre et définissant les actions à mettre en ?uvre dans le cadre du bâtiment à moindre impact environnemental (RT2012 et BEPOS à horizon 2020) tire l’essor du bois dans la construction.
Ainsi, la RT 2012, qui vient renforcer la RT 2005, a pour but de limiter les consommations énergétiques des bâtiments neufs. Elle exige notamment le traitement à la perméabilité à l’air, le traitement des ponts thermiques, un niveau d’efficacité énergétique minimale concernant le chauffage, la climatisation et l’éclairage artificiel.
Or, dans une maison en bois, les ponts thermiques sont traités automatiquement par la technique constructive qui isole le bâtiment par l’extérieur. De nombreux isolants thermiques à base de bois sont également commercialisés. Le bois s’y positionne donc naturellement du fait de ses qualités intrinsèques : matériau renouvelable, faible consommation d’énergie pour sa production et transformation industrielle, contribution à l’équilibre économique et paysager des territoires, contribution à la lutte contre le réchauffement climatique, etc., et il peut donc jouer un rôle prépondérant dans la rénovation et la réhabilitation énergétique des bâtiments, grâce à ses qualités écologiques et techniques, notamment sur le plan thermique.

Par contre, le dispositif français actuel n’est que peu spécifiquement orienté vers le bois, malgré quelques initiatives importantes, mais non ou insuffisamment suivies de faits. La charte bois environnement construction, signée entre l’État et les principales organisations professionnelles en mars 2001, prévoyait une augmentation progressive du bois dans la construction, sur la base de 10 objectifs prioritaires. L’objectif était d’atteindre une part du bois dans la construction de 12,5 % en 2010 puis 20 % en 2020 dans le but de réduire approximativement de 7 millions de tonnes par an l’émission de CO2. Néanmoins, elle n’a pas été suivie d’effets, les objectifs annoncés n’ayant pas été atteints, puisque la part du bois dans la construction stagne encore à 10 %.

Un label « bâtiment biosourcé », s’adressant aux constructions neuves et réhabilitations lourdes, est par ailleurs en cours d’élaboration avec les professionnels par le ministère de l’Écologie, du
Développement durable, des Transports et du Logement. Son objectif est de valoriser les constructions neuves incorporant une part significative de matériaux d’origine végétale ou animale. Plusieurs niveaux d’exigence seront liés aux objectifs du Grenelle de l’Environnement en fonction du taux de matériaux biosourcés incorporés dans le bâtiment répondant à certains critères permettant d’apprécier leur qualité. De même et grâce à son caractère renouvelable, l’usage du bois permet de répondre aux critères attendus de ce label.

D’autre part, les mutations sociétales actuelles, les pressions démographiques caractérisées par un mouvement de migration vers le périurbain, ainsi que la montée des préoccupations environnementales encouragent l’utilisation du bois dans la construction.

La part du bois a ainsi augmenté, sans atteindre néanmoins ses objectifs et sans que le dispositif actuel ne permette de suivre précisément son utilisation.
Peu de chiffres sont disponibles pour mesurer l’augmentation du bois construction au niveau national.

Le seuil minimum d’incorporation du bois dans les constructions neuves a été augmenté par dix depuis 2010. Initialement fixé à 2 dm3/m2 par le décret de Loi sur l’Air de décembre 2005, ce minimum a été rehaussé à 20 dm3/m2.
Ce plancher correspond au niveau moyen actuel estimé, une maison ossature bois pouvant aller de 15  dm3/m2 (ossature non porteuse) à plus de 200 dm3/m2 (ossature porteuse et plancher porteur bois) et une maison à charpente en bois dépassant les 40 dm3/m2.

Une démocratisation de l’utilisation du bois construction est observée depuis quelques années avec une typologie de clientèle élargie. On peut noter que le nombre de maisons individuelles en ossature bois a augmenté de plus de 40 % de 2003 à 2006, alors que dans le même temps, le nombre total de constructions n’a augmenté que de 20 %. De même, la part des maisons en bois dans le total des permis de construire des maisons individuelles connaît une augmentation constante depuis 2003. Elle représentait 4 % en 2003, 5 % en 2005 et 7 % en 2009. Cette tendance actuelle bénéficie à tous les marchés de la construction en bois : le résidentiel avec la maison individuelle, les maisons groupées et le collectif, mais aussi le tertiaire. Seuls les immeubles de plus de 3 ou 4 étages font encore peu appel au bois construction en France.

À lire également :
– La construction bois à l’étranger
– La filière bois, moteur de croissance

Abibois, l’association des professionnels du bois en Bretagne , édite un guide “Se chauffer au bois dans l’habitat social performant”.
En effet, face aux difficultés d’approvisionnements électriques que connait la Bretagne (la région ne produit que 9,5 % de l’électricité qu’elle consomme), Abibois travaille à la valorisation du combustible bois comme une réponse aux besoins de chauffage des bretons, et notamment dans l’habitat social.
Abibois a souhaité recenser 12 exemples de réalisations chauffées au bois (bûches, granulés ou plaquettes) dans ce guide. En effet, des maîtres d’ouvrages, ayant compris l’intérêt d’utiliser ce combustible bois pour les logements sociaux, ont accepté de témoigner à travers cet ouvrage des avantages en termes de consommation et de confort pour les usagers.

Pour télécharger le guide, cliquez ici.

 

À l’occasion du Carrefour International du Bois 2012 qui s’est déroulé les 6,7 et 8 juin dernier à Nantes, l’Observatoire National de la construction bois en France a dévoilé une étude réalisée grâce à la participation de toute la filière sur la construction bois en France. C’est la première fois qu’une étude de cette ampleur est entreprise.

La construction bois désigne toutes les techniques de constructions à base de bois permettant de réaliser un bâtiment neuf (ossature bois, système poteau-poutre, panneaux massifs contrecollés ou contrecloués, colombage traditionnel et bois massif empilé).

Le marché français

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Les maisons bois représentent 11,3% des maisons individuelles construites en 2011 (soit 15 685 chantiers).
20% des agrandissements ont été réalisés en bois, toujours en 2011.

Le marché français de la construction bois compte 2 466 entreprises françaises. A elles seules elles emploient 16 400 salariés (dont 42% effectuent des travaux de charpente) et génèrent un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros.

Les entreprises de la construction bois

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Une entreprise sur deux a été créée dans les 10 dernières années (25% d’entre elles ont moins de 5 ans).
La majorité des entreprises interviennent uniquement dans leur département, seulement 10% se déplacent dans toute la France.
En moyenne, une entreprise emploie 13 employés, ils réalisent 8 maisons individuelles et 6 extensions-surélévations.

Technique de construction

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La moitié des emplois en construction bois sont dédiées à la mise en ?uvre, le reste se divise entre la fabrication (35%) et la conception technique (15%).
L’ossature bois est le système constructif le plus utilisé dans la construction bois (75 %) et 40 % des entreprises de construction bois n’utilisent que l’ossature bois.
Le système des poteaux poutres n’est utilisé que dans 12 % des cas et dans 5% pour le bois massif empilé, de type madrier.

Le bois

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23% des entreprises n’utilisent que du bois français. Les autres utilisent exclusivement du bois étranger (11%), les deux origines (58%) ou ne savent pas d’où provient le bois qu’ils utilisent (8%).
Un peu plus des trois quarts des entreprises déclarent utiliser du bois certifié (77 %). Une entreprise sur cinq ne sait pas estimer la part de bois certifié qu’elle utilise.

L’activité  construction bois  par macro-régions

macro-regions

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L’Observatoire national de la construction bois en France a été créé par France Bois Forêt (FBF), en partenariat avec les interprofessions régionales du bois, la Fédération française du bâtiment (FFB), Afcobois, Maison  Bois et Woodsurfer.

Plus d’informations : www.franceboisforet.fr

 

Le conseil d’administration d’AB&C (Association Bois & Construction) a décidé d’instaurer une nouvelle identité visuelle car il considère que le nom d’Association Bois & Construction est trop restrictif.
Il a donc décidé de réunir l’ensemble des  métiers de la filière forêt-bois de la Région Provence Alpes Côte d’Azur sous le nom de « FIBRESUD, Pôle Méditerranéen de la Forêt et du Bois ».

Le nom « FIBRESUD » correspond à « Fédération Interprofessionnelle filière Bois en REgion Provence Alpes Côte d’Azur ».
Le mot «Fibre» évoque la matière, le bois, mais aussi la sensibilité des hommes et est simple à retenir.

Le logo quant à lui est composé de :
– un arbre, représentant la filière bois, la nature, le développement durable et la stabilité. Son feuillage représente les 6 départements de la région PACA.
– un cercle, symbole du Pôle, du rassemblement et de l’union

Ce logo est donc le symbole de la cohésion et de la fédération de l’ensemble des acteurs régionaux de la filière forêt-bois.

Pour tout savoir sur la filière construction bois en PACA ne manquez pas le n°17 d’Éco Maison Bois.

Découvrez le nouveau site de FIBRESUD www.fibresud.org



Le 30 mars 2011, Bertrand Minot a été élu à l’unanimité à la présidence du Syndicat National des Fabricants de Structures et Charpentes Industrialisées en Bois (SCIBO). Il prend ainsi la direction du syndicat, poursuivant le mandat de Max Gau et les actions initiées par celui ci depuis 2010. le Président sortant continue d’assumer des responsabilités au sein du SCIBO en occupant le poste de Vice-Président.
Bertrand Minot est Président directeur Général du groupe Minot, entreprise familiale née en 1914. l’entreprise a su évoluer avec son temps et, à travers quatre générations, elle est devenue un groupe important, cumulant les différentes activités qui composent les métiers de la structure bois (conception, fabrication, mise en ?uvre de charpentes et d’ossatures). Au fait des problématiques et intérêts des industriels de la charpente et particulièrement impliqué dans une dynamique de progrès, Bertrand Minot entend poursuivre les actions menées par ses prédécesseurs.
« Il n’y a pas de rupture majeure, explique le nouveau Président. Le SCIBO doit poursuivre son soutien aux industriels de la charpente industrialisée selon trois axes : la technique, l’économie et la préoccupation environnementale ». Pour Bertrand Minot, ces trois axes sont absolument indissociables et c’est une progression conjointe sur ces trois tableaux qui permettra à la profession de se développer dans les années à venir.
Ainsi, la révision des DTU, les actions sur les eurocodes 5 ou sur la sismicité vont de pair avec un travail de fond sur les émissions carbone. Il s’agit avant tout de « Faire valoir les qualités de nos produits. » Mais plus encore que les précédents Présidents, Bertrand Minot aura à faire face à la question économique et au poids croissant du coût des sciages sur la rentabilité de la charpente industrielle.

www.charpente-industrielle.fr



Une plateforme de veille dématérialisée?
La Chambre de Commerce et d’Industrie de la Corrèze présente mir@bois, plateforme de veille, dédiée aux professionnels, entreprises ou organismes en lien avec la filière bois.
Pour la filière bois
La filière bois est un des enjeux majeurs du Massif Central. Principalement constituée de TPE et PME, elle présente un potentiel d’innovation et R&D important.
L’historique et la culture des dirigeants, la taille des entreprises, la nature des marchés nécessitent des actions fortes de structuration, telles la création de réseaux.
La mondialisation et les marchés économiques actuels obligent les entreprises à livrer des biens et des services à des prix compétitifs, à opérer des choix d’ordre économiques, stratégiques, commerciaux et technologiques en s’appuyant sur un maximum d’informations d’une extrême pertinence, en temps réel.
L’accès à ces informations nécessite d’utiliser des outils combinant expertise et célérité.
Objectifs
mir@bois permet de collecter et de mettre à disposition, à partir du web, des résultats de veilles thématiques auprès des entreprises de la filière bois.
L’ensemble des rubriques disponibles sur la plateforme contient des documents actualisés et validés par l’administrateur avec des outils de traitement et d’analyse.
Enjeux
Permettre aux professionnels de la filière bois d’anticiper les évolutions de leur environnement, de développer leur activité et d’engager des projets innovants, de créer du réseau, etc.
Parallèlement, permettre aux organismes et CCI du Massif Central de faire de la prospective et de la veille, apporter un service supplémentaire aux ressortissants et adhérents, mener des actions communes.
Partenaires
mir@bois est cofinancée par l’Union Européenne, l’Etat, l’Europe, la Datar Massif Central avec le soutien des régions Rhône-Alpes, Limousin, Midi-Pyrénées, Auvergne.

www.mirabois.com

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