Le prix de l’électricité devrait augmenter de 30% d’ici 2016, c’est ce qu’a annoncé en janvier dernier la CRE (Commission de régulation de l’énergie). Les Français prennent donc toute la mesure de ce que pourraient représenter les énergies renouvelables pour leurs foyers. Ainsi, comme l’exposent les résultats de l’étude Ifop* réalisée pour Qualit’EnR, les motivations financières et écologiques sont aujourd’hui au centre de leurs préoccupations.

Les foyers français ressentent aujourd’hui les impacts de l’inévitable augmentation du coût des énergies et s’impliquent de manière croissante dans l’intégration des EnR dans leurs foyers.
L’étude révèle en effet que 25% des personnes interrogées sont aujourd’hui plus intéressées par les EnR qu’en 2011, le coût de l’énergie (93%), le débat autour du nucléaire (75%) et les politiques publiques (74%) constituant des facteurs déterminants. Ainsi, les Français ont confiance à 78% dans les divers systèmes énergies renouvelables** et 31% des personnes sondées désirent s’équiper de ce type de systèmes, contre 25% en 2011. Si le prix d’achat (32%) et le fait d’être locataire ou en copropriété (38%) restent les principaux freins à l’équipement des particuliers, les Français invoquent le respect de l’environnement à 92% et l’indépendance énergétique à 87% comme principales vertus des énergies renouvelables.

Enfin, le développement de l’intérêt pour les EnR se confirme avec la confiance accordée aux installateurs d’équipements énergétiques (61%), qui a augmenté de 9% par rapport à 2011.

www.qualit-enr.org

*Méthodologie de l’enquête Ifop
Echantillon de 1052 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI – Computer Assisted Web Interviewing). Du 10 au 12 janvier 2012
** Insert à bois, pompes à chaleur, système solaire combiné : chauffage/eau chaude, chaudière à bois, poêle à bois, chauffe-eau solaire, panneaux photovoltaïques



Après le label BBC-effinergie en 2007, le label effinergie rénovation en 2009, le collectif effinergie a élaboré un nouveau label pour les années à venir : le label effinergie +. Leur souhait est que ce label mène à un label d’État donnant lieu à des avantages fiscaux (pour l’instant des aides sont envisageables via les appels à projets des Régions en lien avec l’ADEME).

Quelles sont les évolutions par rapport au label effinergie de 2009 ?
1 : concevoir des bâtiments consommant encore moins d’énergie : le 50 KWhep/m2/an  du BBC devient 40 KWhep/m2/an.
2 : mobiliser les occupants sur la totalité de la consommation d’énergie (électroménager, audiovisuel, informatique…).
3 : développer la production locale d’énergie renouvelable

Grâce à ce nouveau label, l’association effinergie marque sa volonté de relancer l’expérimentation et de faire émerger des nouveaux équipements et des nouvelles techniques.

Plus de renseignements sur www.effinergie.org

À lire également :
Un modèle de maison bois labellisé BBC-effinergie

Afin de pouvoir répondre aux demandes croissantes de caractérisation, normalisation et de certification, les entreprises de la FIBA (Fédération des Industries du Bois d’Aquitaine) se sont regroupées dans une démarche collective d’analyse de la performance environnementale collective des produits en pin maritime.
Le résultat de ces analyses est un outil précieux d’évaluation de la performance environnementale des produits en pin maritime fabriqués par les adhérents FIBA.
Cette démarche s’inscrit dans une dynamique plus vaste de caractérisation des produits en pin maritime réalisée par la FIBA afin de promouvoir leur utilisation sur les marchés (marquage CE, résistance au feu.
Le Bureau Veritas CODDE (spécialiste dans l’Analyse du Cycle de Vie et l’Éco conception de produits), a assisté la FIBA dans la réalisation de ces FDES collectives (Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires).
La méthodologie de l’ACV (Analyse du Cycle de Vie) est la méthodologie la plus aboutie pour évaluer de façon globale l’impact d’un produit sur son environnement.
Pour en renforcer la crédibilité, chaque déclaration a fait l’objet d’une vérification par tierce partie selon le « Programme FDE&S ? Produits de la construction » de l’AFNOR (Association Française de Normalisation).
Les ACV et FDES réalisées concernent 7 produits d’intérieur (parquet brut, parquet vernis, parquet huilé, lambris brut, lambris vernis, lambris hydro-ciré, moulures brutes), 3 produits d’extérieur (bardage autoclavé, bardage peint, lame de terrasse) et les produits d’Ossature / Charpente. Une ACV et une Empreinte Environnementale ont également été réalisées pour les palettes.

Cette démarche (FDES) a principalement pour but de permettre aux maîtres d’ouvrages l’évaluation environnementale globale des bâtiments et d’intégrer les produits en pin maritime dans leurs réponses à des appels d’offres HQE (Haute Qualité Environnementale).
Bardage

Toutes les FDES vérifiées sont disponibles sur demande auprès de la FIBA : www.fibaquitaine.fr
Et en accès libre à partir du site INIES : www.inies.fr

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Du mobilier en bois de tempête

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Paris, le 10 mai 2011 – Qualit’EnR, qui gère les appellations qualité pour les énergies renouvelables (EnR) en habitat individuel, annonce la première condamnation en référé d’une entreprise pour utilisation frauduleuse d’une marque.
Certaines entreprises peu scrupuleuses affichent des logos d’appellation  alors qu’elles n’en sont pas titulaires. Ces utilisations déloyales entachent la filière qui s’engage dans la qualité et trompent le particulier qui pense avoir à faire à des entreprises compétentes, assurées et contrôlées par Qualit’EnR.
Pour lutter contre cette fraude, protéger les particuliers désireux de s’équiper en énergies renouvelables et assurer aux professionnels adhérents à Qualit’EnR la crédibilité du système des appellations recommandées par l’ADEME, Qualit’EnR a mandaté un cabinet d’avocats spécialisé afin de faire cesser ces pratiques.
Cette démarche a conduit à la condamnation en référé d’une première entreprise pour avoir frauduleusement utilisé le logo QualiPV sur ses supports de communication : plaquette, site web, etc. Plusieurs procédures visant d’autres entreprises sont en cours.
Pour rappel, l’utilisation frauduleuse d’une marque est passible d’une peine allant jusqu’à 3 ans de prison et 300 000 euros d’amende.
www.qualit-enr.org , véritable « Portail des installateurs d’énergies renouvelables », est aujourd’hui la seule plateforme en ligne qui permet aux particuliers de trouver près de chez eux des professionnels compétents qui leur apporteront conseils et expertise pour le choix d’une énergie renouvelable adaptée à leurs besoins. Mis à jour en temps réel, l’annuaire en ligne de Qualit’EnR –  http://www.qualit-enr.org/annuaire  – leur permet d’accéder aux entreprises engagées.
« Réel gage du sérieux des professionnels, l’utilisation des ces appellations – Qualisol, Qualibois, QualiPV et QualiPAC – est indispensable à contrôler afin d’enrayer les éco-délinquants du marché, de garantir aux particuliers les compétences des installateurs contrôlées par Qualit’EnR et d’assurer aux professionnels engagés la crédibilité de notre système d’appellations. » précise André Joffre, Président de Qualit’EnR.

A propos de Qualit’EnR
Fondée par cinq entités professionnelles (CAPEB, Enerplan, UECF-FFB, UNCP-FFB et le SER), Qualit’EnR est depuis 2006 l’Association pour la qualité d’installation des systèmes énergies renouvelables. Elle a pour objectif de permettre à chaque particulier de trouver près de chez lui un professionnel compétent pour le conseiller et lui installer un système énergies renouvelables. Pour cela, Qualit’EnR gère des dispositifs de qualité : « Qualisol » pour le solaire thermique, « QualiPV » pour le solaire photovoltaïque, « Qualibois » pour le chauffage bois énergie et « QualiPAC » pour les pompes à chaleur. Ces dispositifs regroupent plus de 13 000 entreprises.

Le site web : www.qualit-enr.org

Un décret paru dans le Journal Officiel le 15 mars dernier multiplie par 10 l’utilisation du bois dans certaines constructions. Article 1
Les dispositions du présent décret s’appliquent aux constructions de bâtiments neufs à l’exclusion de ceux pour lesquels le maître d’ouvrage justifie de l’incompatibilité de l’utilisation du bois avec le respect des exigences réglementaires de sécurité ou de santé ou avec une fonction du bâtiment.

Article 2
La quantité de bois incorporé dans une construction est mesurée par le volume du bois mis en œuvre rapporté à la surface hors œuvre nette (SHON) de cette construction. Dans le cas d’un bâtiment à usage dominant de garage ou de parking ou d’un bâtiment agricole, la surface hors œuvre nette est remplacée par la surface hors œuvre brute (SHOB).

I. ? Pour les bâtiments dont la demande d’autorisation de construire ou la déclaration préalable est déposée entre le 1er décembre 2010 et le 30 novembre 2011, cette quantité ne peut être inférieure à :
a) 20 décimètres cubes par mètre carré de surface hors œuvre pour un immeuble à usage d’habitation ne comportant pas plus de deux logements destinés au même maître d’ouvrage ; toutefois, les bâtiments dont la charpente de toiture est réalisée en majorité dans des matériaux autres que le bois, ou n’ayant pas de charpente de toiture, relèvent du c ;
b) 3 décimètres cubes par mètre carré de surface hors œuvre pour un bâtiment à usage industriel, de stockage ou de service de transport ;
c) 7 décimètres cubes par mètre carré de surface hors œuvre pour tout autre bâtiment.

II. ? Pour les bâtiments dont la demande d’autorisation de construire ou la déclaration préalable est déposée à partir du 1er décembre 2011, cette quantité ne peut être inférieure à :
a) 35 décimètres cubes par mètre carré de surface hors œuvre pour un immeuble à usage d’habitation ne comportant pas plus de deux logements destinés au même maître d’ouvrage ; toutefois, les bâtiments dont la charpente de toiture est réalisée en majorité dans des matériaux autres que le bois, ou n’ayant pas de charpente de toiture, relèvent du c ;
b) 5 décimètres cubes par mètre carré de surface hors œuvre pour un bâtiment à usage industriel, de stockage ou de service de transport ;
c) 10 décimètres cubes par mètre carré de surface hors œuvre pour tout autre bâtiment.

Le calcul du volume de bois incorporé dans une construction est effectué, dans des conditions fixées par arrêté du ministre chargé de la construction, soit au moyen d’une méthode forfaitaire utilisant des ratios par type d’ouvrage ou de produit incorporé dans un bâtiment, soit à partir des caractéristiques volumétriques réelles des produits contenant du bois.

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