Fransylva réaffirme haut et fort son soutien à PEFC !
Une certification adaptée à nos forêts françaises
Oui les forêts françaises sont gérées durablement, oui PEFC est une certification forestière légitime et oui nous sommes fiers en tant que forestiers de participer à l’économie de la filière bois qui produit un matériau d’avenir dans des conditions de gestion durable exemplaires. Autant d’affirmations qu’il est important de rappeler aujourd’hui alors qu’une émission provoquante (Cash investigation) tente de détruire l’image de la forêt et du rôle structurant du label PEFC qui garantit, vis-à-vis de la société, la durabilité de la gestion que nous encourageons auprès de tous les propriétaires.
Rappelons les faits : la France est un pays forestier qui ne connaît pas le problème de déforestation. La surface forestière croît et l’on se pose aujourd’hui la question de son renouvellement (non de son extension). La réglementation française encadre strictement la gestion, ce qui garantit de facto une gestion durable de la ressource (cf. les documents de gestion durable : plan simple de gestion, codes de bonne pratique sylvicole, etc.).
Alors pourquoi aurions-nous besoin d’un label de gestion durable ? La question est légitime. Et la réponse réaliste : aujourd’hui la société (et donc le marché) demande des garanties supplémentaires. Fransylva a donc travaillé à l’émergence du label PEFC avec ses partenaires européens. Ce label devait être adapté applicable aux caractéristiques de la forêt des pays
européens et de la France en particulier. Car oui, FSC est une certification développée pour les forêts tropicales malheureusement sans tenir compte des spécificités des forêts européennes. FSC est à 95 % inadapté à notre forêt privée française, morcellée et appartenant à 3,5 millions de propriétaires. En effet, la mise en place de ce label demande des coûts et des procédures
prohibitifs, impraticables pour les forestiers français, et superflus dans un contexte réglementaire national déjà très encadrant comme nous l’avons rappelé.
Nous souhaitons exprimer notre choc à l’écoute des propos dénigrants tenus par le porte-parole de Greenpeace France, Jean-François Julliard. Ce dernier semble oublier la réalité forestière française au profit d’une lutte d’intérêt pour pousser sa certification qui ne trouve que peu d’échos sur notre territoire pour les raisons citées à l’instant. Nous déplorons également le manque d’investigation de la journaliste qui se contente de croire sur parole les propos d’un de ses invités en plateau, sans s’engager à vérifier l’affirmation gratuite qui vient de lui être donnée dans un contexte de terrain du sujet forestier, ô combien complexe comme son émission venait de le montrer.
Nous souhaitons réaffirmer fermement notre engagement auprès de PEFC, de son Président, mais aussi auprès de tous les acteurs de la chaîne qui s’engagent volontairement pour faire progresser la promotion de la gestion durable des forêts avec PEFC. Elle forme un rassemblement exemplaire qui permet l’expression de l’ensemble des parties prenantes intéressées dans la gestion forestière : les
producteurs, les consommateurs et les usagers de façon équilibrée et consensuelle.

Plus de 400 000 électeurs en France
Pour l’orientation forestière des 6 prochaines années
En ce début du mois de janvier, les électeurs forestiers ont tous reçu dans leur boite au lettre un bulletin de vote pour leur permettre de s’exprimer sur l’orientation forestière qu’ils souhaitent donner dans leur département
jusqu’en 2023. Ils doivent se prononcer sur les candidats qui seront les conseillers des Centres Régionaux de la Propriété Forestière. Ils ont jusqu’au début février pour retourner leur bulletin de vote à la préfecture (réception au plus tard le 7 février pour être pris en compte). Retour sur les modalités de cette élection encore trop peu connue et ses enjeux cruciaux pour la forêt française.

Qui vote ?
En France plus de 400 000 personnes sont concernées par cette élection. Qui sont ces électeurs ? Des propriétaires de parcelles boisées classées au cadastre en nature de bois et forêts d’une surface totale d’au moins 4 hectares. Certains propriétaires d’une parcelle de moins de 4 hectares sont aussi concernés, lorsqu’ils se sont manifestés pour mettre en place des documents de gestion durable que ce soit par une adhésion au code des bonnes pratiques sylvicoles (CBPS) ou par un règlement type de gestion (RTG).

Les élections se déroulent par correspondance. Le matériel électoral (bulletins de vote et engagement moral des candidats) est envoyé au début du mois de janvier 2017 aux électeurs dont la liste a été dressée et arrêtée par la Préfecture de Région le 8 décembre 2016. Les élus deviendront les prochains membres des conseils des CRPF. Chaque conseil de centre a pour mission d’agréer les documents de gestion durable (Plan Ssimple de Gestion, Code de Bonnes Pratiques Sylvicoles et Règlement Type de Gestion). Ceux-ci doivent répondre à une double exigence : le respect du code forestier et la conformité au Schéma Régional de Gestion Sylvicole. Le conseil oriente aussi la politique de formation (FOGEFOR) assurée par le CRPF. A quoi servent les CRPF ? Les CRPF sont des délégations régionales du Centre National de la Propriété Forestière, établissement public qui a
pour objectif d’apporter des informations simples et précises sur les méthodes de sylviculture, les travaux de plantation, d’éclaircies, d’élagage, de protection, de proposer les formations correspondantes et de prodiguer des
conseils en matière de gestion forestière durable. Les CRPF sont chargés de l’agrément des documents de gestion qui permettent d’orienter les choix de sylviculture, d’organiser une gestion sur le long terme et de bénéficier d’une garantie de gestion durable permettant un accès aux aides financières et fiscales.

Pourquoi ce vote est-il si important ?

L’année 2017 est marquée par la transposition au niveau régional du Plan National Forêt Bois qui a été défini en 2016. Cette élection des conseillers des CRPF est cruciale car ces organismes sont au coeur de l’application de ces programmes. Les conseils d’administration des CRPF, composés en très grande majorité de propriétaires forestiers, orientent fortement les décisions politiques qui s’appliquent ensuite directement sur le terrain. N’oublions pas que lorsque l’on touche à la forêt, on arrive sur le terrain de l’environnement, des paysages, de l’emploi et d’une ressource de plus en plus préciseuse pour notre société : le bois ! A propos Fransylva, la Fédération nationale des syndicats des forestiers privés de France regroupe : 18 unions régionales, 78 syndicats départementaux ou interdépartementaux, soit 40 000 adhérents et 2,5 millions d’hectares (1/5e de la surface des forêts
privées). Elle représente les sylviculteurs auprès des pouvoirs publics français et européen, des partenaires de la filière forêt bois et des organismes non gouvernementaux impliqués dans la filière forestière. Elle informe les propriétaires forestiers sur les questions politiques, juridiques, environnementales et économiques. Elle leurs donne ainsi les moyens de gérer leur forêt en acteurs économiques responsables avec sérénité et les incite à s’engager dans une gestion durable de leur forêt. plus d’info sur www.foretpriveefrancaise.com

 

 

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Le 4 février dernier, Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt a réuni le Conseil supérieur de la forêt, des produits forestiers et de la transformation du bois (CSF). Cela n’était pas arrivé depuis 2009.

Cette réunion s’est inscrite dans la perspective de la préparation du volet « forêt » de la loi d’avenir sur l’agriculture, l’agroalimentaire et la forêt qui sera déposée au Parlement à l’automne.

La forêt et la filière bois sont des atouts prometteurs pour la France dans les secteurs de l’emploi, de l’investissement et du redressement productif. La filière forêt-bois enregistre un chiffre d’affaires de l’ordre de 60 milliards d’euros et mobilise plus de 400 000 emplois (si l’on prend en compte des emplois indirects liés au commerce, à la construction, à la mise en œuvre et à l’énergie).

Stéphane Le Foll a déclaré : “Ce secteur peut et doit être au cœur de l’économie verte qui se construit. Il a démontré qu’il pouvait concilier une triple attente :

le développement économique, avec de très fortes attentes sur les matériaux et énergies renouvelables issus des forêts françaises,

une excellence environnementale reconnue, notamment en termes de biodiversité,

– et une valeur sociale forte, avec près de 400 000 emplois sur la filière foret bois et les activités qui en dépendent.

Les Français sont en effet très attachés à la forêt et attendent de la voir confortée et préparée pour les nouveaux défis, au premier rang desquels le changement climatique.”

Malgré le fort potentiel de la forêt française en termes d’étendue (la France est le 3ème pays le plus boisé de l’Union européenne), de diversité, de richesses des milieux naturels (8 hectares de forêt pour la Guyane composée pour une part significative de forêts primaires) et d’activités économiques, la filière forêt-bois nationale est confrontée à de grandes difficultés avec notamment un fort déficit de sa balance commerciale et un manque d’attractivité des métiers.
Marie de l’Estoile* a présenté un rapport sur la valorisation de la forêt française dont les préconisations visent à mieux valoriser la forêt, tant par la production de bois que la préservation des écosystèmes et l’accueil du public et à redynamiser la filière.

Voici les 8 préconisations :
– Accroître la productivité de la forêt tout en la gérant de manière durable.
– Dynamiser la filière forêt-bois pour la rendre compétitive et favoriser l’usage des bois locaux.
– Mieux prendre en compte les aspects sociaux.
– Provoquer une prise de conscience quant à l’importance de la forêt pour l’homme au regard de da multifonctionnalité et répondre aux attentes sociétales.
– Intensifier et réorienter les efforts de recherche et d’innovation.
– Renforcer les missions de service public et les moyens de l’ONF pour une gestion durable et multifonctionnelle des forêts publiques.
– Mettre en ?uvre des actions spécifiques en faveur des forêts ultramarines.
– Renforcer la gouvernance de la filière.

Vous pouvez consulter le rapport complet en cliquant ici.

* Marie de l’Estoile est sylviculteur. Elle siège au CESE (Conseil Économique Social et Environnemental) à la section l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation et à la section des affaires européennes et internationales, où elle représente le groupe de la coopération.

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“100 constructions publiques en bois local” est une démarche qui vise à susciter l’intérêt des collectivités locales pour construire en bois local des bâtiments énergétiquement performants. En effet, les communes forestières et leurs 5 000 adhérents ont un rôle à jouer en tant que maître d’ouvrage de bâtiments, aménageur du territoire et propriétaire de forêts, dans la construction d’équipements publics et de logements valorisant les bois locaux.

Les communes forestières ont pour rôle de venir en appui sur l’ensemble des projets :
– En apportant un accompagnement aux maîtres d’ouvrages publics et aux bailleurs sociaux pour leurs projets de construction, rénovation, ou extension et veiller à l’inscription du bois local dans les différentes étapes du projet.
– En proposant des méthodes pour aider à construire en bois local.
– En s’appuyant sur un réseau de techniciens des communes forestières et d’élus qui se sont déjà engagés.
– En veillant à l’inscription du projet dans la dynamique du territoire qui associe les représentants des entreprises et leur expertise.

En 2010 et 2011, 3  projets ont servi d’expérimentation au montage du programme : Saint-Jean d’Arvey (73), Tendon (88) et Mazan (84). Depuis, 18 autres maîtres d’ouvrage  se sont engagés dans le programme dans plus de 8 régions françaises.

Le projet de Tendon a fait l’objet d’un article dans le n°19 d’Éco Maison Bois prochainement disponible.

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Le groupe Fibre Premium a proposé à ULIS (Union Landaise des Industries du Sciage), spécialisée dans la transformation du Pin Maritime, de les rejoindre afin de devenir un groupement représentatif national. Cette alliance commerciale leur permettra de peser sur les marchés nationaux et internationaux et de répondre à toutes demandes en bois « résineux français » face aux offres des entreprises étrangères.
Cet événement aura lieu le mardi 30 octobre à 11 h à la Chambre de Commerce et d’Industrie des Landes.

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Le mémento FCBA est un document gratuit qui donne une représentation chiffrée instantanée de la filière forêt-bois depuis la surface forestière jusqu’à la production de produits finis.
Sous la forme d’un fascicule d’une quarantaine de pages, ce document est riche de tableaux, graphiques et cartes et présente clairement les forêts françaises, européennes, mondiales ainsi que l’économie de la forêt française, l’exploitation forestière, la production d’énergie… De plus, un répertoire très riche recensant notamment les établissements d’études et de recherche et les organisations professionnelles françaises et européennes clôt ce document.

Vous pouvez le télécharger en cliquant ici.

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